L’Union des producteurs agricoles (UPA) et le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole, AGRIcarrières, saluent l’investissement de 45 M$ Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre annoncé aujourd’hui par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, pour combler les besoins en main-d’oeuvre dans le secteur agricole québécois.
« Ce partenariat entre le gouvernement du Québec et l’UPA arrive à point. La pandémie de COVID-19 soulève des enjeux importants d’accès à la main-d’oeuvre pour le secteur agricole, qui vit déjà une pénurie de travailleurs. Grâce aux Centres d’emploi agricole (CEA) dans chaque région, il nous sera possible d’assurer les services aux travailleurs québécois intéressés ainsi qu’aux entreprises qui en expriment le besoin », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau, ajoutant que le Québec est la première province au pays à mettre en oeuvre une telle initiative.
Comme annoncé, cet investissement permettra à l’UPA et à AGRIcarrières, selon les paramètres déterminés par le gouvernement, d’offrir un incitatif pour le recrutement de travailleurs agricoles, de rendre disponible une aide financière à la formation des nouveaux employés et de soutenir les CEA. L’annonce des ministres Lamontagne et Boulet permettra aussi le lancement de la campagne Travailler à la ferme : J’y vais sur-le-champ!, qui se veut un appel à la mobilisation des Québécois et Québécoises qui souhaitent contribuer à nourrir le Québec.
« Pour répondre aux besoins importants du secteur agricole, les personnes qui ont du cœur au ventre et qui veulent appuyer les agriculteurs du Québec seront les bienvenus sur les fermes! », a mentionné la directrice générale d’AGRIcarrières, Geneviève Lemonde.
Les personnes intéressées à donner un coup de pouce sur une ferme près de chez eux sont invitées à communiquer avec le Centre d’emploi agricole de leur région en visitant le www.emploiagricole.com Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. À l’heure actuelle, les équipes des CEA mettent déjà tout en œuvre afin de procéder à des jumelages entre les travailleurs potentiels et les employeurs agricoles.
Par ailleurs, pour bien préparer leur arrivée sur les fermes, les travailleurs ont accès à une formation en ligne gratuite. Au terme de cette formation réalisée par AGRIcarrières, ils seront en mesure d’appliquer des techniques de travail sécuritaires et efficaces pour travailler en agriculture, plus précisément dans le secteur maraîcher.
Mentionnons que le programme cible uniquement le secteur agricole alimentaire. Il faudra donc être attentif si on assiste à un déplacement de la main-d’oeuvre des secteurs agricoles non alimentaires. Nous avons confiance que ce programme permettra d’assurer la présence des travailleurs sur nos fermes tout au long de la saison, même après la période de confinement.
« L’annonce de ce partenariat est une excellente nouvelle. Il répond à un besoin essentiel à la fois pour les agriculteurs québécois, qui vivent des besoins de main-d’oeuvre importants, et pour nos concitoyens. C’est un enjeu de sécurité alimentaire dans le contexte actuel », a conclu Marcel Groleau.
À propos d’AGRIcarrières
AGRIcarrières, comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole, est un organisme autonome formellement reconnu par la Commission des partenaires du marché du travail, appuyé par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, en vertu de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre. Son rôle est de définir les besoins en développement de la main-d’œuvre de son secteur d’activité économique et de soutenir le développement des compétences de celle-ci.