En pleine période de récoltes, les producteurs agricoles du territoire du Haut-Richelieu dénoncent une situation problématique pour la circulation de la machinerie agricole et demandent à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu la mise en place d’une solution permanente et sécuritaire pour traverser la rivière Richelieu à la hauteur de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Cette demande, urgente, s’inscrit dans la foulée d’une rencontre tripartite, initiée par le député de Saint-Jean, monsieur Louis Lemieux, entre le ministère des Transports, le Syndicat de l’UPA du Haut-Richelieu et la Ville. Les agriculteurs sont prêts à faire des compromis mais ils veulent un trajet sécuritaire et des aménagements simples qui considéreront les imprévus associés aux activités agricoles (météo, mécanique, etc.) pour permettre à la machinerie agricole de circuler. Malgré la construction du nouveau pont Gouin qui a été conçu pour accueillir la machinerie agricole, les agriculteurs sont toujours dans l’impasse pour traverser la rivière Richelieu.
Pour le vice-président du Syndicat de l’UPA du Haut-Richelieu, monsieur Sébastien Robert, la situation actuelle, qui perdure depuis 15 ans, est inacceptable. « Les agriculteurs doivent faire des détours par le pont de Noyan, via la route 202 pour une soixantaine de kilomètres, ou encore par Chambly, via la route 112 pour un détour d’une trentaine de kilomètres. Il y a beaucoup de perte de temps et le risque d’accident sur la route est grand. Certains d’entre eux exploitent des terres des deux côtés de la rivière Richelieu et doivent donc traverser leurs équipements. Certains prennent même le risque de traverser sur le pont Gouin et de passer au centre-ville malgré les rues étroites et les véhicules stationnés. La machinerie agricole dépasse facilement cinq mètres de largeur, imaginez-vous un instant en voiture et que vous rencontrez une moissonneuse-batteuse en ville. C’est certain qu’elle empiète sur les trottoirs, accroche des branches d’arbres ou frôle les structures qui embellissent les rues. Les coins de rue Foch et Champlain ainsi que Jacques-Cartier sud et Frontenac sont deux beaux exemples. Nous demandons à la Ville qu’elle se mette en mode solution, maintenant. Cette situation ne peut plus durer! »
Le syndicat de l’UPA du Haut-Richelieu souhaite collaborer activement avec la Ville pour trouver rapidement une solution concrète, sécuritaire et permanente qui permettra de corriger la situation avant la période de travaux agricoles du printemps prochain.
Une moissonneuse-batteuse en plein cœur du centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu illustre bien la nécessité d’avoir un trajet adapté aux besoins des producteurs agricoles.