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Autonomie alimentaire : des mesures intéressantes pour l’agriculture et la transformation alimentaire

Publié le 19 novembre 2020 - Écrit par l'UPA

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille positivement les mesures visant à accroître l’autonomie alimentaire, annoncées aujourd’hui par le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

« Les efforts du gouvernement québécois sont significatifs et seront bien accueillis par les agriculteurs. La crise sanitaire a clairement démontré l’importance stratégique de la chaîne agroalimentaire tout en accentuant l’intérêt grandissant des Québécois pour les produits de chez nous », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Les mesures annoncées aujourd’hui sont principalement destinées à soutenir la croissance de l’offre alimentaire, accroître la productivité de la main-d’œuvre, accélérer les investissements agricoles, favoriser l’achat local et renforcer le travail de coordination en filière. De tels investissements sont particulièrement intéressants au Québec, au regard notamment de la création d’emplois, car nous transformons environ 70 % de ce que nous produisons, soit plus du double qu’ailleurs au Canada. Améliorer l’autonomie alimentaire du Québec a aussi un impact positif sur notre balance commerciale dans le secteur bioalimentaire (1,3 G$ en 2019, + 8 %), à la condition de maintenir nos exportations (8,8 G$ en 2019, + 3 %).

Comme le démontrait une étude de la firme ÉcoRessources Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre produite en 2017 à la demande de l’UPA, le Québec pourrait hausser sa production de 30 % au cours de la prochaine décennie et créer 21 000 nouveaux emplois, si les bonnes conditions sont réunies, c’est-à-dire un rôle accru de La Financière agricole du Québec; l’accès à des programmes adaptés de gestion des risques, au financement et à des programmes de soutien à l’investissement; l’appui à la relève; l’accès à la main-d’œuvre; des produits qui continuent de répondre aux exigences croissantes des consommateurs; des mesures d’adaptation aux changements climatiques; des investissements en recherche et développement; la mise en place d’un environnement réglementaire compétitif.

« La croissance de la demande alimentaire au Québec, dans les provinces canadiennes et ailleurs dans le monde, apporte des opportunités de marchés pour lesquelles les producteurs agricoles de chez nous sont bien positionnés. Les mesures annoncées abordent plusieurs enjeux importants et il faudra agir sur tous les fronts pour que notre agriculture atteigne son plein potentiel », a déclaré Marcel Groleau.